Mensuel : juin 2021.

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Cinéma: Les mineurs se battent contre la fermeture des puits

Cinéma : Les virtuoses

Fiche technique

Synopsis

De retour à Grimley, sa ville natale, Gloria Mullins se joint à l’orchestre de la mine. Le contexte n’est pas rose. Depuis près de douze ans, les mineurs se battent contre la fermeture des puits, avec un succès de plus en plus relatif. Certains sont même prêts à abandonner le combat et à se contenter des indemnités qui accompagneront leur licenciement. Andy, que le charme de Gloria ne laisse pas insensible, et Jim, l’irréductible, ne sont pas de ceux-là. Ils comptent bien faire leur possible pour poursuivre leur activité. Danny, de son côté, ne songe qu’au concours national des «brass bands», convaincu que l’orchestre de Grimley y triomphera, tandis que Phil se débat avec ses difficultés financières et familiales…

Mosaïque d’Auguste Labouret (1871-1964), à la gare Art Déco de Lens (1927) évoque l’esprit de l’exploitation minière.

Fils d’Émile Adolphe Labouret, avoué, et de Marie-Albertine Millet, originaire d’Hirson, il fait ses études secondaires au lycée d’Amiens, puis suit tout naturellement des études de droit à la faculté de Paris. Mais au bout de deux ans, il s’inscrit aux beaux-arts, section peinture, suit les cours de l’École du Louvre, de l’Académie Julian et de l’Académie Colarossi.

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Henri Désiré Léon Gréber né à Beauvais le 28 mai 1854 et mort à Paris le 4 juin 1941 est un sculpteur, médailleur et céramiste français.

Artiste : Henri Désiré Léon Gréber, Sculpteur,
Œuvre : Coup de grisou

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Rénovation de l’église Saint Amé à Liévin (62).
Construite en 1875 par la Société des mines de Lens et détruite pendant la première Guerre mondiale, elle a été reconstruite en 1934-1935. Propriété de La municipalité de Liévin, celle-ci a décidé une rénovation de l’église et en particulier, remplacer une partie des vitraux .Les magnifiques vitraux rendent hommages à la catastrophe de 1974, au cours de laquelle 42 mineurs ont perdu la vie.  

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Raymond Mason est né en 1922 à Birmingham, mort à Paris en 2010.
Ami de Giacometti, il a toujours refusé de participer à toute école.
Il s’est exprimé à travers la sculpture de Bas-Reliefs dans lesquels il a introduit de la couleur.
La sculpture étant inerte par la couleur, cela la rend vivante et valide selon lui.
Il est considéré comme un des plus grands sculpteurs de l’art figuratif.

Raymond Mason a immortalisé par cette sculpture l’attente des familles pendant le travail des secours le 27 décembre 1974. L’Œuvre est exposé à l’église de saint amés de Liévin (France)

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Fils d’un maçon et d’une couturière, originaires de la Creuse, André Fougeron est apprenti dessinateur en dentelles, avant de travailler comme ouvrier métallurgiste, chez Renault, en particulier. Il connaît le chômage et fréquente, en autodidacte, les cours du soir de dessin de la ville de Paris1. Il se fait remarquer dès les années 1930 par sa participation, avec Maurice Estève et Édouard Pignon notamment, au groupe Les Indélicats qui publie une revue anarchiste sous forme de livrets tirés à une centaine d’exemplaires composés de dix linogravures offrant un regard politique et critique sur la société : 14 juillet, chômage, élites, sportifs, colonisation ou bien encore la guerre sont quelques-uns des thèmes sociaux traités avec une force graphique très efficace, au sein de ce groupe, par EstèvePignon, Roger Falck, Georges Ort, Adrien Cumora, Gisèle Delsine, Louis FéronMarcel Debarbieux et Gabriel Robin.

Artiste : André Fougeron.

Œuvre : Défense Nationnale

Dossier du mois: La radioactivité

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Le rapport est inquiétant mais ne semble pas avoir été lu. L’association Robin des Bois dénonce la présence, dans certains terrils, de cendres radioactives issues de la combustion du charbon dans des centrales électriques. Missionnée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), elle recommande de « clôturer ces sites et d’informer le public ». Une circulaire du ministère de l’Ecologie destinée aux préfets préconise bien une reprise en main, mais c’est tout. Quinze terrils seraient pourtant concernés dans la région. Problème : pour l’association Robin des bois, « l’intérêt de ces nouveaux paysages masque le potentiel toxique, chimique et radioactif des résidus ».Exemple sur le terril plat du « 2bis du Bruay », à Haillicourt, où l’on chasse, randonne, le tout à quelques mètres des habitations. « S’il y avait un risque, on l’aurait vu, assure le maire Gérard Foucault. Il ne faut pas s’affoler. Du gibier, j’en ai mangé ». Pourtant, selon Jacky Bonnemains, le président de Robin des bois, « il y a des risques supplémentaires de développer un cancer ». Message bien entendu par Jean-François Caron (Verts), le président de l’Etablissement public foncier qui gère une partie des 15 terrils incriminés. Mais lui-même avoue découvrir le dossier… W

G. T.

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Radioactivité naturelle renforcée : les terrils de phosphogypse

Par Sébastien Billard le vendredi 6 mai 2016 21:52 – Radioactivité

C’est en lisant l’étude des Robins des Bois sur la radioactivité naturelle renforcée des phosphogypses (PDF), commandée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire, que j’ai découvert que nous avions un terril de phosphogypse en plein métropole lilloise, à Wattrelos. Ce terril fait partie de l’ancienne fiche UCPK, transformée depuis en espace naturel. Ma première visite sur le site, de courte durée à cause du mauvais temps avait été quelque peu décevante sur le plan de l’intérêt radiologique, le compteur geiger ne relevant aucune hausse significative de la radioactivité, même à deux mètres du terril (28 CPM mais le temps était pluvieux et les descendants du radon pouvaient fausser la mesure). Dans un sens, tant mieux, cela montre que la requalification de la friche industrielle a été bien effectué.

La deuxième visite a été plus concluante car j’ai pu monter sur le terril lui-même. Cela est en principe interdit, mais la clôture est grande ouverte en plusieurs endroits. Le lieu est superbe : une vrai petite réserve naturelle en miniature. J’ai pu y croiser plusieurs lapins, des corvidés et même un renard. En ce qui concerne les rayonnements, le nombre de détections beta et gamma affiché par le compteur oscille entre 35 et 50 CPM, quand la moyenne du bruit de fond est autour de 15-20 CPM un kilomètre plus loin :

On a donc bien une radioactivité additionnelle sur le terril, même s’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. A titre de comparaison cette radioactivité est à peine supérieure à celle que je peux mesurer à l’intérieur de notre maison en brique de la métropole. Les études que j’ai pu lire envisageant différents scénarios d’exposition sur le site montrent d’ailleurs que l’exposition des personnes à proximité des terrils est minime.

J’ai pu prélever un échantillon de quelques dizaines de grammes de phosphogypse du terril. L’activité n’est pas extraordinaire, mais on y décèle quand même lors d’une mesure suffisamment longue par spectrométrie gamma les pics d’énergie caractéristiques des descendants de l’uranium et du radium :

Comme on peut le voir, les pics de Pb214 à à 295 keV et 352 keV et le pic de Bi214 à 609 keV sont clairement visibles. Au final le site PCUK s’avère une promenade très intéressante pour les amateurs de nature et les férus de science.

La radioactivité, très surveillée

Radioactivité sur les terrils du Lensois ?

Chaque année, plus de 20 000 analyses sont réalisées dans la région pour établir l’état radiologique de l’environnement. Le domaine médical peut également être à l’origine d’exposition des populations.

Le « bruit de fond » radioactif naturel est en moyenne sur le territoire national de 2,1 mSv/an, avec des régions plus exposées comme la Bretagne ou le Massif Central (présence de sols granitiques) et des régions où il est plus faible comme le Nord Pas- de-Calais. Il est dû notamment aux rayonnements cosmiques, à la radioactivité tellurique?, à celle des eaux et de l’air.

La limite annuelle d’exposition pour la population du fait des activités nucléaires (hors radioactivité naturelle et médicale) est de 1 mSv pour le corps entier. La surveillance de la radioactivité dans l’air, l’eau, le sol ainsi que dans la faune, la flore et les aliments, n’identifie aucun dépassement des valeurs réglementaires en 2012.

Les principales activités industrielles de la région pouvant être à l’origine d’expositions sont :
-  L’industrie électronucléaire, avec la centrale nucléaire de Gravelines et la société de maintenance nucléaire (SOMANU) à Maubeuge ;
-  Les terrils de cendres, provenant des centrales thermiques ;
- Les dépôts de phosphogypse provenant de la production d’engrais phosphatés.

Les rayonnements ionisants sont également utilisés par l’homme dans de nombreux autres domaines, par exemple :
-  En médecine : diagnostic et thérapie ;
-  Pour la stérilisation ;
-  Dans la recherche et l’industrie : radiographie, mesures et analyses diverses ;
-  Pour la datation au carbone 14.

Dans le domaine de l’imagerie médicale (radiologie, scanographie), une augmentation importante des doses délivrées aux patients est observée à l’échelon national (avec une exposition médicale de 1,3 mSv/an en 2007, en augmentation de 57 % par rapport à 2002 (source ARS?)).

L’ensemble des analyses réalisées dans l’environnement, autour de la centrale de Gravelines et de la SOMANU, alimente le réseau national de mesures de la radioactivité. Depuis 2009, des études d’exposition des populations et des mesures dans les eaux ont été conduites sur les 17 terrils à radioactivité naturelle renforcée de la région (15 terrils de cendres et 2 terrils de phosphogypse). Ces analyses mettent en évidence un impact radiologique négligeable.

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Music : les stentors….. les corons

Les Stentors est un groupe de chanteurs d’opéra composé du baryton Vianney Guyonnet et des ténors Mowgli Laps et Mathieu Sempéré. Le groupe se consacre à la reprise de chansons françaises.

En 2018, le groupe repart en tournée avec un nouveau spectacle Ma patrie avec orchestre, et c’est désormais le baryton Jean Philippe Catusse qui succède à Christian Ashe. Cette même année, Christian Ashe quitte officiellement le groupe en raison de sa carrière d’opéra et de nombreux contrats. L’album Un Tour de France devant sortir courant 2018 sera donc mené par les ténors Mathieu Sempéré et Mowgli Laps et le baryton Vianney Guyonnet.