Dans les profondeurs d’une mine du Nord, Jules Morel, un mineur solitaire, se lie d’amitié avec Noiraud, un rat au pelage noir. Moqué par ses collègues, il réalise que son compagnon possède un instinct hors du commun, lui sauvant la vie lors d’un éboulement.
Après la disparition de Noiraud, d’autres rats semblent veiller sur lui, mais un ingénieur ordonne leur extermination. Lorsque la mine s’effondre, seul Petit Noir, un jeune rat, guide Jules et ses camarades vers la sortie. Sauvé une fois encore, Jules quitte la mine, mais garde à jamais le souvenir de ses mystérieux anges des profondeurs.
Synopsis :
Dans une petite ville minière du Nord, au lendemain d’un terrible accident à la fosse, les mineurs se retrouvent comme chaque jeudi soir à l’estaminet, leur refuge habituel. Entre pintes de bière et murmures inquiétés, ils tentent de comprendre les causes du drame qui a coûté la vie à plusieurs des leurs. Marcel, jeune galibot, Jules, l’ancien sage, et Paul, le pragmatique, échangent hypothèses et souvenirs, tandis que Marie, la tenancière, écoute en silence, portant le poids de leurs deuils.
Au fil de la soirée, l’ambiance oscille entre colère, tristesse et solidarité. Peu à peu, les discussions laissent place à des chants et des rires discrets, comme un dernier hommage aux disparus. Dans cette nuit imprégnée de suie et d’émotions, l’estaminet devient le cœur battant de la mémoire ouvrière, un lieu où l’on panse les plaies en attendant que la mine, implacable, réclame de nouveau ses hommes.

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Grève et tragédie
En avril 1912, alors que le RMS Titanic s’apprête à entreprendre son voyage inaugural, une violente grève des mineurs de charbon paralyse l’Angleterre. Privées de combustible, les compagnies maritimes se livrent à une course effrénée pour s’approvisionner, quitte à vider les réserves d’autres navires et exacerber les tensions sociales.

Le monde des Profondeurs
Dans les ruelles pavées de Bruay-la-Buissière, au milieu des anciens corons, vivait un drôle de bonhomme qu’on appelait le Professeur Coal. Il n’était pas vraiment professeur, ni tout à fait fou, mais il passait ses journées à bricoler d’étranges machines avec des bouts de ferraille, des engrenages, des vieux moteurs de berlines et des cadrans de montre cassés. On disait qu’il construisait une invention qui allait révolutionner le monde.