La formation du charbon

La formation

A la fin de l’ère primaire, il y a trois cent millions d’années, à la période du carbonifère, les continents étaient recouverts de végétaux luxuriants et de marécages ou vivaient des poissons et des insectes géants. La terre est une immense serre avec un climat chaud et humide

Découverte du charbon

La découverte

La découverte de la houille dans la région date de 1720 à Fresnes-sur-Escaut que Jacques Mathieu et son équipe de mineurs venus de Charleroi découvrirent, le 3 février 1720, une veine de charbon maigre de quatre pieds d’épaisseur (a peu près 1,20 m), à 35 toises de profondeur (70 m)..

Les dates marquantes

Les dates marquantes

On estime à 42614 mineurs tués pour l’ensemble des industries minérales. Ces catastrophes (inondations, éboulements, coups de grisou et des incendies) se sont produites entre le XVI et le XXI siècles. La plus meurtrière fut celle de Courrières ( Pas-de-Calais) avec 1099 morts.

Le glossaire

Le glossaire

Abattage : Opération d’arracher le charbon à l’aide de pic et de barre à mine . Ils sont utilisés l’explosif vers 1900. Le marteau-piqueur pesant 10 à 12 kg et le perforateur à air comprimé firent leur apparition en 1911. A partir de 1960 , on effectue des tirs pour ébouler le charbon qui est soutiré par des convoyeurs. About : Les mineurs d’about sont les ouvriers affectés aux travaux du puits

LES CASTASTROPHES MINIERES

On estime à 42614 mineurs tués pour l’ensemble des industries minérales. Ces catastrophes (inondations, éboulements, coups de grisou et des incendies) se sont produites entre le XVI et le XXI siècles. La plus meurtrière fut celle de Courrières ( Pas-de-Calais) avec  1099 morts.

  • 02/1884 : Fosse 2, Ferfay. (17 morts).
  • 01/1885 : Fosse 1 à Liévin. (28 morts).
  • 06/1885 : Fosse 1 à Noeux. (3 morts).
  • 08/1885 : Fosse 7 à Courcelles-les-Lens.. (10 morts).
  • 11/1900 : Fosse Fénélon à Aniche . (21 morts).
  • 03/1901 : Fosse 1 à Hénin-Liétard. (7 morts).
  • 03/1906 : Courrières. (1 099 morts)
  • 01/1907 : Fosse 5 à calonne Liévin. (3 morts).
  • 09/1912 : La Clarence. (79 morts).
  • 04/1917 : Fosse 9 à HersinCoupigny. (42 morts).
  • 01/1920 : Anzin. (17 morts).
  • 07/1929 : Fosse 8 à Courcelles. (8 morts).
  • 09/1940 : Haillicourt fosse N° 6. (34 morts).
  • 03/1943 : Fosse 9 annequin (16 morts).
  • 12/1945 : Fosse 15, Loos-en-Gohelle. (9 morts).
  • 03/1946 : Fosse 1, Oignies. (13 tués).
  • 12/1948 : Fosse 7, Avion. (7 morts).
  • 04/1949 : Fosse 11, Grenay. (aucun mort).
  • 07/1949 : Fosse 21, Noyelles-sous-Lens. (2 morts).
  • 02/1951 : Fosse 5 bis, Bruay. (11 morts).
  • 08/1952 : Fosse Schneider, Lourches. (9 morts).
  • 01/1953 : Fosse 7, Mazingarbe. (2 morts).
  • 06/1954 : Fosse de la Clarence. (10 morts).
  • 01/1957:  Fosse 21 Harnes. (4 morts)
  • 03/1957 : Fosse 6 bis, Bruay. (2 morts).
  • 03/1957 : Fosse 3 de liévin. (10 tués).
  • 02/1958 : Fosse 4 sud, Méricourt. (11 tués).
  • 06/1962 : Fosse 13, Hulluch. (6 tués).
  • 06/1964 : Fosse 5, Auchel. (5 morts).
  • 02/1965 : Fosse 7 d’avion. (21 morts).
  • 06/1968:  Fosse 13 de Sains en Gohelle. (2 morts)
  • 02/1969 : Fosse 7, Avion. (16 morts).
  • 03/1969 : Fosse 10, Leforest. (5 morts).
  • 11/1969 : Fosse Barois, Pecquencourt. (4 morts).
  • 02/1970 : Fosse 6, Fouquières. (19 tués).
  • 02/1971 : Fosse 4, Lens. Chute dans le puits.
  • 11/1971 : Fosse Barois, Douai. Eboulement.
  • 01/1972 : Mazingarbe, usine. Explosion. Pas de victime.
  • 04/1974 : Fosse Agache, Fenain. Eboulement. (2 morts).
  • 12/1974 : Fosse 3 bis de Liévin. (42 morts).
  • 02/1975 : Cokerie de Drocourt. (3 tués).
  • 08/1975 : Terril de Quenehem,Calonne-Ricouart (6 morts),
le petit journal (2)

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C’est quoi…Pourquoi ?

Pourquoi ne trouve-t-on plus une mine de charbon en activité en France ?

Les mines de charbon qui ont connues de très belles années d’exploitation et de rentabilité ont été fermées les unes après les autres et ce déclin a commencé à partir de la fin des années 1980 jusqu’au 23 avril 2004 qui est la date de fermeture de la dernière mine de charbon en France qui était celle du puits de la Houve située à Creutzwald en Moselle. La décision par les autorités de fermer progressivement la mine de charbon en France a reposé essentiellement sur des critères économiques car en effet, les mines françaises et leur coût d’exploitation en faisait une industrie qui n’étaient plus du tout rentable et ne rapportaient plus d’argent. En effet, en 2004, lors de la fermeture de la dernière mine de charbon, le charbon issu des mines asiatiques notamment étaient 3 fois moins cher que celui obtenu en France et pour exemple on peut citer le prix de la tonne qui était de 50 euros en chine alors qu’il fallait compter 150 euros la tonne en France. Les mines de charbon ont donc été fermées en France pour des raisons économiques liées au coût de revient du produit exploité et il devenait plus cher de produire du charbon au sein même de l’hexagone que d’en importer.

C’est quoi une salle des pendus ?

Ces installations apparaissent progressivement dans la région à partir de 1900 (puis elles seront généralisées dans toute la France). Elles resteront identiques jusqu’en 1983. Auparavant les mineurs rentraient chez eux sales (on les appelait d’ailleurs les « Gueules Noires ») et se lavaient dans un 1/2 tonneau surnommé ‘’caudron en français chaudron‘’.Les vestiaires ou salle des pendus étaient une vaste pièce, très haute et très grande, où l’on suspendait les vêtements dans des paniers. Dès son arrivée, Les mineurs accrochaient leurs habits sur un petit crochet qu’ils remontaient avec des chaînes . Les vêtements étaient ainsi suspendus près du plafond où ils pouvaient sécher. Le mineur se changeait puis descendait faire sa journée de 8 heures. A son retour, il quittait ses vêtements et rejoignait ses camarades aux douches. Il s’agissait exactement d’un alignement de pommes de douche où chacun se lavait l’un derrière l’autre et où l’on s’aidait à se décrasser. Tous les soirs, quand les mineurs avaient fini de travailler, deux anciens mineurs (qui ne pouvaient plus descendre au fond) restaient laver les murs et le plancher avec des jets d’eau.

C’est quoi un coron ?

Un coron est constitué de plusieurs habitations où les ouvriers, souvent des miniers, vivent en famille. Les habiations sont collées les unes aux autres et une ruelle sépare les corons d’en face. Ces maisons sont basses. La plupart du temps ces corons appartiennent aux entreprises employant les habitants du coron. Elles sont souvent situées à côté des mines où les habitants y travaillent. Ils vivent en famille dans une habitation trés étroite qui est constitué d’un étage et d’un petit potager a l’arrière. Au rez-de chausseé, une cuisine et une salle à manger s’y trouvent. Les toilettes se trouvent dehors. A l’étage il y a deux chambres : souvent une pour les parents et une pour les enfants qu’y sont parfois nombreux. Les murs en briques ne sont pas épais et les voisins peuvent tout entendre : il n’y pas vraiment de vie privée. Il y a trés peu de fenêtre. De nos jours, les corons existent toujours. Ils sont plus espacés et plus grand, mais ce sont toujours des rues monotones .Il y a très peu de corons hors du Nord-Pas de Calais. Mais souvent les corons ont donnés lieu aux cités ouvrières. Une chanson et un livre parlant des corons Une chanson de Pierre Bachelet s’intitulant Les corons résume la vie dans ceux-ci : « Le Nord c’était les corons, la terre c’était le charbon, le ciel c’étaient l’horizon, les hommes des mineurs de fond ». Les habitants des corons n’étaient qu’à la mine ou chez eux : ils n’avaient presque aucune vie extérieure ormis le week-end. Un livre d’Emile Zola, Germinal décrit aussi la difficile vie des corons et de la mine de charbon. Les deux sont trés souvent liés.

C’est quoi un chevalement ?

Dans l’industrie minière, c’est aussi la structure qui sert à descendre et remonter les mineurs, ainsi que le minerai, via une cage d’ascenseur. Qu’il soit en bois, en métal ou en béton, le chevalement remplit toujours la même fonction: il supporte les molettes par dessus lesquelles passent les câbles d’extraction qui, mus par la machinerie, plongent au droit du puits pour retenir la cage. Élément essentiel d’une exploitation minière souterraine, le chevalement en est le bâtiment de loin le plus visible et le plus haut avec les terrils et, de fait, le plus symbolique. C’est pourquoi sa fonction va au delà du lien entre « le jour » et « le fond »: par la diversité de son architecture (aucun chevalement n’étant identique à un autre), il souligne la particularité du paysage minier, mais permet également d’identifier la compagnie minière qui l’a élevé. Dans le nord de la France, les chevalements du bassin houiller étaient parfois désignés par le terme « beffroi », en raison de leur forme rappelant les tours municipales des villes flamandes. En Belgique, on trouve également la dénomination « belle fleur » ou « chassis à molettes », tandis qu’en France le terme chevalet est également employé. Au delà de cette diversité, la forme des chevalements revêt néanmoins des formes répétitives, essentiellement en fonction de l’emplacement de la machine d’extraction: lorsque celle-ci est située au sol (dans un bâtiment dédié ou dans le même hall que le chevalement), la tour du chevalet s’élèvera jusqu’au niveau des molettes et s’appuiera sur de forts jambages obliques afin de contrer les forces de traction du câble aussi bien que des cages au sein du puits; lorsque le constructeur choisit de placer la machine au haut du chevalet, ce dernier prendra généralement la forme d’une tour en béton ou en acier (avoisinant les 60 mètres). Les chevalements sont étroitement associés en France à l’extraction du charbon. Malgré la fermeture de la presque totalité des bassins miniers en France (à l’exception notamment des gisements d’ardoise et de sel), de nombreux chevalements ont été conservés et même classés monuments historiques, comme symboles historiques de la Révolution industrielle et du développement économique de régions entières (charbon dans le Nord-Pas-de-Calais, la Moselle, mais aussi potasse dans le département du Haut-Rhin).

Retrospective d’une époque révolue

La fin d’une époque …

Née en 1946, les houillères seront officiellement dissous le 1er Janvier 2008. En 1947, les mines emploient 360 000 salariés et en 1959, la production atteint 59 millions de tonnes, record historique .Débute en 1960, la concurrence des énergies nouvelles et en 1963 la première grève nationale qui dura 35 jours. 1966 Le déficit de CdF dépasse le milliard de francs et en 1967, création de la Sofirem pour le reclassement des mineurs. Annonce en 1968 du plan Bettencourt de la réduction de la production de charbon. Coup de poussière à Liévin en 1974 qui fera 42 victimes. Les mineurs ne sont plus que 56 000 en 1983 et en 1990 , arrêt de l’extraction dans la régions du Nord et Pas-de-Calais. Signature du pacte charbonnier qui décrète la fin de la mine en 2005 et il reste 15 000 mineurs. Fermeture en 2004 de la dernière mine en moselle. La dernière berline de charbon du Nord-Pas de Calais est donc remontée le 21 décembre 1990 par le puits N° 9 de Oignies. Cet arrêt marque la fin d’une époque, et l’on peut dire, sans être excessif, qu’une page de l’histoire de la France vient d’être tournée.

L’arrêt

L’arrêt du dernier puits de mine du Nord Pas-de-Calais, le 21 décembre 1990, à Oignies, au moment même où d’anciens mineurs creusaient le tunnel sous la Manche, a résonné, 270 ans après la découverte du gisement houiller dans le Valenciennois, comme un symbole de la mutation de toute une région. L’image des derniers mineurs du Nord Pas-de-Calais entourant la dernière gaillette de charbon remontée au jour a masqué, d’une certaine façon, la diversité exceptionnelle des activités conduites par les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais, l’ampleur des défis qu’elles ont relevés, tant à la Libération et dans les années cinquante, lorsqu’elles durent fournir les ressources énergétiques nécessaires à la reconstruction du pays puis à sa modernisation, qu’à partir de 1960, confrontées, comme elles le furent dès lors, à la nécessité de conduire en bon ordre la récession charbonnière en contribuant à ouvrir de nouvelles voies d’avenir pour leur personnel et la population de la région minière. Les qualités manifestées par les mineurs, courage, esprit de solidarité, savoir faire sont connues. Ces qualités, tous les hommes et les femmes du Bassin minier, dans des métiers, des situations très diverses, en ont fait preuve lorsqu’il leur a fallu s’adapter à des situations nouvelles, faire l’expérience de nécessaires conversions. Ce numéro spécial de Relais, c’est un hommage que nous leur rendons. Il rappellera à des centaines de milliers d’anciens mineurs, épouses ou fils de mineurs, l’exceptionnelle communauté d’esprit et d’énergie, dans le travail comme dans les activités de loisirs, qui les a unis et les unit encore. Il sera reçu comme un témoignage de ce que tant d’hommes ont apporté à la collectivité, leur peine, leur ténacité, parfois malheureusement leur vie. Il dévoilera à tous les autres lecteurs la richesse et l’étendue des métiers et des activités développées au sein des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Nombre de ces activités, au jour, n’ont d’ailleurs pas disparu. Les Houillères, avec Charbonnages de France et d’autres partenaires, ont fait en sorte qu’elles soient poursuivies avec profit et contribuent au renouveau régional. Les journaux de l’entreprise, de Mineurs en 1947 à Mineurs de France en 1991, en passant par Relais, délivraient, chaque mois, à des lecteurs aussi nombreux que ceux d’un grand magazine national, de multiples informations sur la vie du Bassin, accompagnaient leurs loisirs. Ces pages ne prétendent ni traduire, ni résumer ce qui composa l’existence de tant d’hommes et de femmes au cours de ces 45 années ; simplement en raviver la mémoire, en montrer la richesse, manifester peut-être leur légitime fierté. Ces pages permettront à de nombreux mineurs de se reconnaître, de reconnaître leurs lieux de travail, de vie, de vacances. Qu’elles permettent aussi de leur exprimer une pleine reconnaissance pour le travail accompli. Maud Bailly-Turchi Présidente et Jack Verlaine Président Directeur général des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais Jack Verlaine a été directeur général des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais de 1983 à 1992. Le dernier à avoir occupé cette fonction.

Les Houillères ne pouvaient pas disparaître

Création du Centre Historique Minier de LEWARDE (France-Nord) *Les Houillères ne pouvaient pas disparaître sans laisser de témoins. En conservant les installations du jour d’une fosse type de l’entre-deux-guerres et l’aménageant en musée de la mine, les HBNPC ont, dès le début des années 70, préparé cet ensemble unique qui perpétue l’épopée charbonnière de la région. Situé à Lewarde, près de Douai, le Centre historique minier est géré aujourd’hui par une association qui réunit la Région Nord – Pas-de-Calais et les autres collectivités territoriales et locales qui continuent l’œuvre entreprise en 1974 par les Houillères. D’autres initiatives locales permettent à certaines communes du Bassin minier de présenter au public un musée de la mine. Nous pensons à Auchel, Bruay La Buissière, Nœux-les-Mines, Harnes, Anzin et Oignies. L’histoire de la mine dans le Bassin Nord-Pas-de-Calais c’est, pour une bonne part, l’histoire de la région du Nord toute entière. Pour certains, en effet, qui dit Nord dit charbon et textile. Mais l’histoire de la mine fait partie de l’histoire de France. Sans le charbon le pays aurait-il connu le même essor industriel ? Aurait-il pu relever ses ruines aussi vite après les deux conflits mondiaux ? Qui, dans quelques dizaines d’années, à l’exception des anciens mineurs, parlera encore de la mine ou même s’en souviendra ? Certes, des terrils et certains chevalements existeront encore. Mais que peut signifier un monument si son histoire est perdue. Afin d’éviter un tel état de chose et pour apporter aux générations futures les témoignages de près de trois siècles d’activités, le Conseil d’administration du Bassin a approuvé, dans sa séance du 6 novembre 1973, le principe de la création d’un « Centre historique minier ». Ce sera d’abord un lieu de rassemblement où seront regroupés, répertoriés, classés et stockés, toutes les archives, tous les objets ou matériel ayant eu un rapport quelconque avec la mine ou le charbon. Puis il faudra les entretenir pour assurer leur conservation. LE CHM S’OUVRE AU PUBLIC *Géré par ‘Association du Centre historique minier créée en juillet 1982, le Centre de culture scientifique et technique de la mine et de l’énergie prend à cette date le relais des Houillères pour assurer le fonctionnement et ‘animation du centre. Celui-ci, reflet de la politique culturelle régionale, est administré par un conseil largement ouvert sur toutes les forces vives de la région avec des représentants de l’Etat, du Conseil régional, des Conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais, de l’Association des communes minières, de la commune de Lewarde, des syndicats et des HBNPC.Il se veut, à ce titre, ouvert à tous les publics en s’appuyant sur la connaissance de l’homme de la mine et en se tournant aussi vers les techniques nouvelles, gage d’un renouveau industriel.Dès le 10 mai, il sera ouvert au public qui pourra voir l’ensemble du carreau d’une fosse et une exposition sur la mine réservée au premier quart de ce siècle. Ceci pour le début ; bien d’autres choses s’ajouteront au fil du déroulement des travaux. CIRCUIT MINIER *Continuant ses travaux et par là même son développement, le CHM construit un circuit minier bientôt ouvert au public. Il aura l’avantage de mieux situer, devant le public, les techniques d’exploitation mises en oeuvre à différentes époques de l’histoire du Bassin. Avec un véritable « son et lumière », le circuit minier qui courra sur 500 mètres de galeries environ, présentera au public dès février 1987, dix reproductions de chantiers du fond qui illustreront l’évolution des techniques minières des 50 dernières années.75 000 personnes ont visité le centre historique minier de Lewarde en 1987. Les aménagements mis en service ce printemps rendront encore plus attractif ce haut lieu de l’histoire minière.En effet, il faut savoir que le CHM continue son développement. Outre le circuit qui vient d’être ouvert au public, on y trouve encore : un petit train qui traverse le carreau et le circuit minier, une riche collection de fossiles, support d’une remarquable exposition pédagogique intitulée « Le charbon : une aventure de 345 millions d’années », une exposition sur le chauffage domestique individuel ou collectif, une salle réservée à des expositions temporaires, un restaurant « le Briquet », une aire de pique-nique, une extension de 6 000 mètres linéaires pour le fonds d’archives à la disposition des chercheurs. Des liens avec le CNRS et des universitaires, des publications éditées… complètent les attraits du CHM qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs en 1988 pour les dépasser maintenant.