Acoute bien !

Quelques points clés : Ch’ti

Le terme « ch’ti » vient du parler local : les gens du coin disent souvent « ch’ti » pour « je te » (ex. ch’ti dis pour je te dis).
Le ch’timi a été popularisé par le film « Bienvenue chez les Ch’tis » (2008), qui a fait découvrir ce parler au grand public avec humour.
Il comporte beaucoup de mots spécifiques (ex. biloute, drache, baraque à frites, quinquin, etc.), une prononciation particulière (le « ch » pour « s », le « i » pour « é », etc.), et une identité culturelle forte.

Exemple :
Français : Il pleut beaucoup aujourd’hui.
Ch’ti : Y drache ben aujourd’hui.

C’est notre patrimoine: chantons le ch’ti

Abayer, du verbe : Aboyer.


ABAYER, v. — Aboyer.
On dit d’un glouton :
« Il a pon l’temps d’abayer pour morde ».
Ce qui veut dire dans un certain sens : « Il mange et ne perd pas son temps à parler, lorsqu’il est à table ».

ABE, n.m. — Arbre : Pommier, peummier se dit (Abe à peummes), cerisier, Chérisier, (Abe à chérises).
« Grimpe dins ch’t’abe, té verras miux ». Cette remarque est habituellement adressée à celui qui « bouscule » un peu les spectateurs de son entourage, lors d’une manifestation sportive ou artistique.

ABLOUQUER, v. — Boucler.
Ex. : « T’cheinture alle est déblouquaie ».

ACATER, v. — Acheter.

ACHEINDE, v. — Attaquer, ceinturer par surprise ; vient de ceindre, entourer.

ACHELLE, n.f. — Étagère, rayons fabriqués de quelques planches sur lesquelles on rangeait ou exposait la vaisselle ou les étains.
 
ACHOCHONNAIE, adj. — Qui a uni sa vie à celle d’un être qui ne répond pas à ce qu’il (ou qu’elle) en attendait.
« Quo qui li a passaie dins s’tiête eud’ s’achochonner avec cha ! Ch’est pon eune faime pour li ! »
Se rapporte également dans un certain sens à « acoquiné ».

ACH’VARAIE, adj. — Vorace, affamé. Fig. : acharné au travail.
Il est amusant de constater qu’en décomposant ce mot, on retrouve une ressemblance avec acharnement et voracité, synonymes d’avidité. (lat. Avidus Avarus).

ACORIONS, n.m. — Lacets de cuir pour chaussures de travail.



ACOUTER, v. — Écouter.
Ex. : « Acoute ichi, j’dos t’parler ».

ACOUVETER, v. — Recouvrir brusquement, ensevelir intempestivement.
« Reste pon in d’sous, si cha dégaroule té vas t’faire acouv’ter ».

ACROIRE, v. — Croire, persuader.
« Ch’est un minteuwe ! Y voudrot nous l’faire acroire ».
(Ne pas confondre avec accroire).



ADÉ — Expression familière signifiant : Au revoir.
« Adé énon Marie ! »
(Ada en gaélique).

ADROT, adj. — Adroit.

ADVINER, v. — Deviner.
« Fallot l’savoir, j’pouvos pon l’adviner ! »
S’emploie également pour exprimer un sentiment d’incrédulité.
Adveine un peuwe : « J’vous d’mande un peu ».
 
AFFALER (S’), v. — Choir (Patois de la zone côtière). Tomber à terre en parlant d’une personne qui a perdu l’équilibre. Vient de « affaler » en français : pousser un bateau à la côte, lui faire toucher terre.

AFFICOT, n.m. — Épingle, clou, tige effilée servant à fixer un objet, une toile, une affiche.

AFFIQUER, v. — Épingler, fixer.

AFFISTOULAIE, adj. — Se dit d’un blessé, d’un accidenté diminué physiquement.
« Il est fort affistoulaie !»

AFFOURAIE, n.f. — Herbe fraîche, nourriture de certains animaux, notamment les lapins. Vient de fourrage.
« Aller à l’affouraie » : Aller à l’herbe.

AFFUTIAUX, n.m. — Colifichets, parures, petits ornements.

AFUTE, n.f. — Attention.
Dans le sens application de l’esprit :
« Y fait jamais afute à rin ! … Quand on li parle il acoute même pon »
(Ne pas prêter attention : Pon faire afute).

AGACHE, n.f. — Pie, oiseau à plumage noir et blanc (1).
Fig. : Cor, durillon.
« L’temps y va changer… je l’sins à mes agaches ».
(La glu, sorte de gomme qui s’écoule de certains arbres, sert à piéger ce genre d’oiseau, qui se trouve immobilisé à son contact. C’est sans doute la raison pour laquelle les paysans l’ont baptisée : Brin d’agache).

(1) – À noter que l’on retrouve ce mot : Agache, dans certains patois du Sud de la France (Gascogne par exemple) et que agace ou agasse veut dire, en français : nom vulgaire de la pie.
 
AGRÉMÈLES, n.m. — Ustensiles, objets divers, pacotille.

AHEURAIE, adj. — Ponctuel. Qualité de celui qui respecte l’horaire.
Un de nos amis, ouvrier agricole, disait :
« Ch’est des gins aheuraies, on dirot qu’y z’ont avalaie eune barlique ! » … (une horloge).



AHOUPPER, v. — Saisir, attraper au passage.
Par les vêtements (houppelande), ou par les cheveux (houppe).

AIE (É)
L’é (accent aigu) se prononce Aie, lorsqu’il est placé à la fin d’un mot comme :
Cassé, placé – (Cassaie, plachaie).
Prononciation accentuée davantage encore dans certaines régions : Cassaïe – Plachaïe, dans le Boulonnais par exemple.
Remarque : à l’imparfait de l’indicatif (première, deuxième et troisième personne du singulier) pour Ai, il faut : O. Exemple :
– Je passais : j’passos
– Tu passais : té passos
– Il passait : y passot
– Nous passions : o passomes
– Vous passiez : o passaites
– Ils passaient : y passait’tent

AILLICHE, adj. — Turbulent, énervant, remuant, insupportable.
« Qu’il est aillliche euch’t’éfant-là »

AIR EUD’FUFaire un air eud’fu : faire une flambée, réchauffer l’air. (voir Fu).
« Y fait frod ichi ! Fais-nous un air eud’fu »
On dit également : Faire eune fouaie d’fu (pléonasme si l’on considère que Fouaie vient de l’allemand Feuer : feu, chaleur, brillant).
ALADON, loc. conj. (à ladon). — Au moment, lorsque, alors que.
Pour permettre au lecteur d’apprécier toute la « saveur » de cette locution, voici une anecdote véridique :
Un fabricant de dentelles de Calais fait visiter son usine à un groupe d’acheteurs étrangers. Tout le monde s’affaire, les métiers ronronnent.
Le patron réserve « pour la bonne bouche », le spectacle des wheeleuses (wheel : rouet en anglais) en pleine activité ; la dextérité de ces ouvrières aux doigts agiles, qui passent et repassent les fils en souplesse avec une rapidité étonnante, laisse rêveur le profane.
Le maître des lieux attire l’attention de ses hôtes sur l’une d’entre elles, dont il sait qu’elle est particulièrement douée.
Las… sentant tous les regards braqués sur elle, la malheureuse, qui veut faire bien, « manque » les bobines ou « casse la soie ».
À son employeur, qui s’étonne de son embarras, elle répond :
« Ch’est toujours à ladon qu’on vous mile qu’on arlande ! »
En entendant cette phrase, nos visiteurs sont demeurés perplexes quant à l’étendue de leur connaissance du français.
On leur a expliqué que cela voulait dire :
« C’est toujours lorsqu’on se sent épié, qu’on perd ses moyens ! » (traduction littérale).

ALAMBIQUE, n.f. — Cafetière, récipient combiné servant à « passer » le café et le maintenir à température.
« O rintrez boir eun’goutt’eud’jus ? L’alambiq’all est cor su l’fu … »
(vient de alambic).

ALBRANT, n.m. — Enfant insupportable, déplaisant. (voir Wara)
« Vas-tu rester tranquille ! Espèce d’albrant ! »
À L’FWOS, loc. adv.(Si à l’fwos), si par hasard, si d’aventure.
En français pop. : si des fois…

ALLER, v. — Fréquenter, faire la cour.
« Min frère y va aveuc eut’sœur »

AMANIÉRAIE, adj. — Obséquieux à l’excès.

AMEUR, (Ête in) — Être en émoi (émotion chaleureuse).

AMIDOULER, v. — Amadouer.

AMITEUX (EUSE), adj. — Amical(e).

À M’MODE, loc. prép. — À mon avis, à ma manière, d’après moi.
On remplace M’ par L’, lorsqu’il s’agit de quelqu’un.
« À l’mode eud’Zélie » (D’après Zélie), selon elle.

AMONCH’LER, v. — Amonceler, mettre en tas, faire un mont.



AMONER, v. — Embarrasser, (s’amoner : s’empêtrer).
« Mi ? Prinde faime ? Jamais d’la vie !!! j’ai cor eul’temps d’m’amoner »
… en patois femme se prononce faime

ANETTE, n.f. — Cane, femelle du canard (lat. Anatis).
On dit de l’écume mousseuse qui se forme sur la surface de la mare et des canaux, que c’est du « minger d’anettes ».
 
ANGOUCHE, n.f. — Douleur vive et de courte durée, disent les uns.
Douleur morale angoissante, prétendent ceux qui font le rapprochement, et selon lesquels, angouche serait une altération d’angoisse.
Pour notre part, nous pencherons pour la première définition car il est fréquent d’entendre dire à un patient, qui se rend chez le dentiste :
« Té verras… eune fwos qu’l’angouche alle est passaie on n’sint pu rin »

À PIEDS D’BAS — Locution employée pour indiquer la manière de marcher, sans chaussures, mais avec les bas ou les chaussettes aux pieds.

À PIERRES FINDE — À fendre les pierres, « Il gèle à pierres fendre ».

APPÂTELER (ou RAPPÂTELER), v. — Donner la pâtée à un jeune animal égaré et incapable de s’alimenter seul.
Aider un malade à prendre ses repas lorsqu’il est dans l’impossibilité de se servir de ses membres.

APPOYER, v. — Soutenir, appuyer (autre sens : presser).

APPOYETTE, n.f. — Étai, point d’appui, chandelle.

AQUIGNAIE, adj. — Grignoté, mordillé, écorché, écrasé légèrement.

A QU’VALAIE — Dans la position du cavalier sur une chaise, un mur, une branche (à califourchon).
On disait (et on dit encore) aux enfants « pas sages » (dont faisait partie votre serviteur) :
« Si t’arrêtes pon, chelle sorcière alle va arriver à qu’valaie su sin ramon ! »
AR
Remplace le préfixe RE dans un grand nombre de mots patois (marque la réitération également).
Ces mots ne diffèrent du français que par le préfixe.
Exemple :
Remontrance : Armontrance
Reculer : Arculer (1)
Refaire : Arfaire (réitération)
Redire : Ardire (réitération)
Refleurir : Arfleurir (réitération), etc…

ARAIE, n.f. — Ondée, averse de courte durée.
« Dépéchez-vous d’rintrer, y va tomber eune araïe »



ARBLIQUAIE, adj. — Recourbé, rabattu, replié.
On dit d’un clou qui excède ou d’une pointe saillante :
« Y faut l’arbliquer pour pon s’blécher »

ARCA (fi d’), n.m. — Fil de fer (fi d’arca). Vient de Archal : laiton.

ARCHELLE, n.f. — Osier, jeune rameau de saule, souple, flexible servant à tresser, lier ou fouetter.

ARCHINER, v. — Goûter, prendre un léger repas au milieu de l’après-midi.

ARCLEUER, v. — Reclouer. Fig. : « River son clou » à un importun.
Familièrement : clouer le bec.

ARCLIPER, v. — Saisir au vol, attraper un objet au passage.
Fig. : Se sentir visé par des propos sous-entendus.

ARDILLONNER, v. — Étinceler, refléter des rayons lumineux ou un éclairage étincelant, éblouissant.

(1) – Nous ne trouvons pas trace, en patois, du verbe CULER, aller en arrière.
Il n’est donc pas question de réitération dans le mot arculer, employé ici dans le sens : contraire de avan­cher.
 
ARDRÉCHAIE, adj. — Redressé.

ARFINDEUR, n.m. — Scieur de bois, en long. (Vient de refendre).
Se dit aussi : Arfindeux ou arfindeuwe, selon les localités.

ARFOUTU, adj. — Déconfit, « possédé », « eu ».
« Il a essayaie de m’farcer, mais ch’est li qu’il a étaie arfoutu »

ARFRODI, adj. — Refroidi.

ARGARDER, v. — Regarder. (Arguetter, patois de Boulogne), (Arwettier, patois de Lille).

ARGREINIER, v. — Imiter en grimaçant, mimer ironiquement une personne par la voix ou le geste.
Faire des greines – (voir ce mot).

ARGUIMBER, v. — Manifester son mécontentement.

ARLANDER, v. — Éprouver des difficultés à mener une tâche à bonne fin. (voir Aladon).
On dit d’une personne malhabile ou lambine :
« V’là un Arlan ! »

ARLAVER, v. — « Faire » la vaisselle.
Cette opération qui consiste, comme chacun sait, à « laver la vaisselle » est si fréquente, qu’on lui a donné, en patois, un sens de réitération.
ARLOTER, v. — Remuer, secouer.

ARLOUFER, v. — Manger bruyamment, émettre un son disgracieux voire impoli, en aspirant les aliments.
(Onomatopée : Ar… Louf…)
Recommandation entendue :
« Tiens te bin à tabe et arloufe pon comme ches chiens !! »

ARLOYAIE, adj. — Lié à nouveau. Fig. : embobiné, possédé (voir Arfoutu).
« Quo qu’té dis ?… Vingt sous pour un verre eud’bière ?… Ben min pauvre fiu, té t’as fait arloyer ! »

ARLUIRE, v.Fig. : brosser un portrait rutilant et mensonger dans un but de séduction malhonnête.
S’il s’agit d’une voiture d’occasion ou d’un objet de l’achat duquel on est mécontent, il est fréquent de s’entendre dire :
« Té t’as fait arluire ! »

ARMÂTAIE, adj. — Ragaillardi, remis sur pieds, guéri.
Expression employée surtout en zone côtière, vient de mâture — (Image du navire à nouveau en état de prendre le large).

ARMETTE, v. — Reconnaître.
« Asteur eul’j’vous armets ! »

ARMONTAIE, adj. — Sens figuré seulement : Énervé, en forme.

ARMONTRANCES, n.f.p. — Remontrances, reproches, observations ayant un caractère de réprimande.
 
ARNA, n.m. — Pêle-mêle, désordre, fouillis.
« Quel arna ! » (Quel tableau !)

ARNAQUAIE, adj. — Cette expression, qui peut s’appliquer à des gens mal habillés, vêtements en désordre ou excentriques, pourrait avoir un rapport avec arnaqure (harnachement).
Ex. : « Mon Diu, argadez-me cha l’arna !… T’es tout déquiraie… Quo qu’t’as fait ? Ben t’es arnaquaie ! »

ARNAQÛRE, n.f. — Harnachement, harnais.
« J’parie m’bourrique att’laie aveuc ses arnaqures ! »
(avec ses harnais).

ARNAÏER, v. — Plonger dans l’eau un récipient de bois (baril ou cuve) pendant un certain temps, pour lui rendre son étanchéité.
Se rapproche du grec Naïas : couler et du français noyer (voir Noier).
« Tin baril y fuit, faudr’a l’arnaïer »

ARNIFLER, v. — Renifler.

ARNONCE, n.f.« Faire eune arnonce » : mettre au défi.

AROQUAIE, adj. — Immobilisé intempestivement, accroché, embourbé. Fig. : « Resté en rac ».
Le cerf-volant est aroquaie au sommet de l’arbre ou le ballon du gamin dans la gouttière.

ARPARER, v. — Mûrir, prendre des couleurs en ce qui concerne les fruits.
« Mettre à arparer » : exposer au soleil ou à la chaleur, des fruits presque mûrs qui prendront ainsi leurs couleurs, leur « parure » plus rapidement.
ARNA, n.m. — Pêle-mêle, désordre, fouillis.
« Quel arna ! » (Quel tableau !)

ARNAQUAIE, adj. — Cette expression, qui peut s’appliquer à des gens mal habillés, vêtements en désordre ou excentriques, pourrait avoir un rapport avec arnaqure (harnachement).
Ex. : « Mon Diu, argadez-me cha l’arna ! … T’es tout déquiraie … Quo qu’t’as fait ? Ben t’es arnaquaie ! »

ARNAQÛRE, n.f. — Harnachement, harnais.
« J’parie m’bourrique att’laie aveuc ses arnaqures ! »

ARNAÏER, v. — Plonger dans l’eau un récipient de bois (baril ou cuve) pendant un certain temps, pour lui rendre son étanchéité.
Se rapproche du grec Naïas : couler, et du français noyer.
« Tin baril y fuit, faudra l’arnaïer »



ARNIFLER, v. — Renifler.



ARNONCE, n.f.« Faire eune arnonce » : mettre au défi.

AROQUAIE, adj. — Immobilisé intempestivement, accroché, embourbé.
Fig. : « Resté en rac ».
Le cerf-volant est aroquaie au sommet de l’arbre ou le ballon du gamin dans la gouttière.

ARPARER, v. — Mûrir, prendre des couleurs en ce qui concerne les fruits.
« Mettre à arparer » : exposer au soleil ou à la chaleur, des fruits presque mûrs qui prendront ainsi leurs couleurs, leur parure plus rapidement.
ASNIQUER, v. — Assommer, faire le « coup du lapin ».
Vient de nuque (en patois : nèque).
Asniquer : « Casser l’nèque »

ASSIRE, v. — Asseoir.
« Vient t’assire su l’cayelle »

ATIÉNIR (S’) ou S’AQUIÉNIR, v. — Se recroqueviller, comme un chien fatigué. (voir Quien blanc).

ATOMBAIE (BIN), loc. — Bien tombé, ça tombe à pic (dans le sens figuré).
Cette locution est surtout employée pour marquer le doute ou l’incrédulité.
Ex. : « Il est toujours in r’tard ! Cha s’rot bin atombaie qu’aujourd’hui y s’rot à l’heure ! »

ATTAQUER, v. — Attacher.

ATTINTION, n.f. et interjection — Attention (voir Afute).

AUTÈRE, adj. indéf. — Autre.
Une autre fois : Eune autèr’fos
Autrement : Autèr’mint
(Peut-être y a-t-il un rapport avec l’anglais other ?)

AVALANT, n.m. — Gorgée.
« Euj’n’ai bu qu’un avalant »

AVANCHE, n.f. — Avance.

AVEUC, préposition — Avec.

AVOÏER, v. — Écarter les dents d’une scie vers l’extérieur du trait (donner de la voie à la lame).
 
AVRIAIE (IN), loc. — Manches retroussées (In bras d’quémijie).
Tenue de l’ouvrier au travail.

AZI, adj. — Brûlé légèrement, roussi.
« Cha sint l’azi ! » (Ça sent le brûlé)

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