pOURQUOI ?

Toutes les réponses à vos question Bin pose là ta question !

Pourquoi ne trouve-t-on plus une mine de charbon en activité en France ?

Que reste t-il des terrils ?

Qu’est qu’un marteau piqueur ?

Qu’est-ce que la salle des pendus ?

Qu’est ce qu’un chevalement ? ………….

D’où vient l’expression « les gueules noires »

Voici  » les gueules noires « , cette expression traîne toute une mythologie. Au XIX° siècle les médecins ont défini cette race, dans une longue litanie énumérant des traits physiques particuliers. Bien sûr le charbon leur collait à la peau, et même pour ceux qui ne sont jamais descendus au fond d’un puits de mine, nous avons, disent les Parisiens, comme une poussière sur le visage.Certes notre langue rebute ceux de la capitale, elle leur parait souvent rude, directe, même un peu grasseyante dans ses sonorités, avec des consonnes martelées et fermées. Elle leur parait souvent crue, trop réaliste et sans détours. C’est qu’entre leur langue et la vie même des gens qui la parle se tisse toujours un réseau dense d’influences réciproques et de complicités.Pour retrouver un peu de la vérité des mineurs, il nous faut retrouver leurs mots, leur vocabulaire, usés comme leurs mains, les yeux, leur dos, leurs pieds et leurs poumons au fond de la fosse.Il y avait à la mine toute une hiérarchie de spécialités, une hiérarchie curieuse, car plus vous montiez dans la profession, plus vous alliez profondément dans les entrailles de la terre.

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Un chevalement ou  chevalet… c’est quoi ?

Dans l’industrie minière, c’est aussi la structure qui sert à descendre et remonter les mineurs, ainsi que le minerai, via une cage d’ascenseur. Qu’il soit en bois, en métal ou en béton, le chevalement remplit toujours la même fonction: il supporte les molettes par dessus lesquelles passent les câbles d’extraction qui, mus par la machinerie, plongent au droit du puits pour retenir la cage. Élément essentiel d’une exploitation minière souterraine, le chevalement en est le bâtiment de loin le plus visible et le plus haut avec les terrils et, de fait, le plus symbolique. C’est pourquoi sa fonction va au delà du lien entre « le jour » et « le fond »: par la diversité de son architecture (aucun chevalement n’étant identique à un autre), il souligne la particularité du paysage minier, mais permet également d’identifier la compagnie minière qui l’a élevé. Dans le nord de la France, les chevalements du bassin houiller étaient parfois désignés par le terme « beffroi », en raison de leur forme rappelant les tours municipales des villes flamandes. En Belgique, on trouve également la dénomination « belle fleur » ou « chassis à molettes », tandis qu’en France le terme chevalet est également employé.
Au delà de cette diversité, la forme des chevalements revêt néanmoins des formes répétitives, essentiellement en fonction de l’emplacement de la machine d’extraction: lorsque celle-ci est située au sol (dans un bâtiment dédié ou dans le même hall que le chevalement), la tour du chevalet s’élèvera jusqu’au niveau des molettes et s’appuiera sur de forts jambages obliques afin de contrer les forces de traction du câble aussi bien que des cages au sein du puits; lorsque le constructeur choisit de placer la machine au haut du chevalet, ce dernier prendra généralement la forme d’une tour en béton ou en acier (avoisinant les 60 mètres).
Les chevalements sont étroitement associés en France à l’extraction du charbon. Malgré la fermeture de la presque totalité des bassins miniers en France (à l’exception notamment des gisements d’ardoise et de sel), de nombreux chevalements ont été conservés et même classés monuments historiques, comme symboles historiques de la Révolution industrielle et du développement économique de régions entières (charbon dans le Nord-Pas-de-Calais, la Moselle, mais aussi potasse dans le département du Haut-Rhin).

Qu’est-ce qu’un coron?

Un coron est constitué de plusieurs habitations où les ouvriers, souvent des miniers, vivent en famille. Les habitations sont collées les unes aux autres et une ruelle sépare les corons d’en face. Ces maisons sont basses. La plupart du temps ces corons appartiennent aux entreprises employant les habitants du coron. Elles sont souvent situées à côté des mines où les habitants y travaillent.
Ils vivent en famille dans une habitation très étroite qui est constitué d’un étage et d’un petit potager a l’arrière. Au rez-de chaussée, une cuisine et une salle à manger s’y trouvent. Les toilettes se trouvent dehors. A l’étage il y a deux chambres : souvent une pour les parents et une pour les enfants qu’y sont parfois nombreux. Les murs en briques ne sont pas épais et les voisins peuvent tout entendre : il n’y pas vraiment de vie privée. Il y a très peu de fenêtre.
De nos jours, les corons existent toujours. Ils sont plus espacés et plus grand, mais ce sont toujours des rues monotones .Il y a très peu de corons hors du Nord-Pas de Calais. Mais souvent les corons ont donnés lieu aux cités ouvrières.
Une chanson et un livre parlant des corons
Une chanson de Pierre Bachelet s’intitulant Les corons résume la vie dans ceux-ci : « Le Nord c’était les corons, la terre c’était le charbon, le ciel c’étaient l’horizon, les hommes des mineurs de fond ». Les habitants des corons n’étaient qu’à la mine ou chez eux : ils n’avaient presque aucune vie extérieure hormis le week-end. Un livre d’Emile Zola, Germinal décrit aussi la difficile vie des corons et de la mine de charbon. Les deux sont très souvent liés.

C’est quoi une salle des pendus

SALLE DES PENDUS : Ces installations apparaissent progressivement dans la région à partir de 1900 (puis elles seront généralisées dans toute la France). Elles resteront identiques jusqu’en 1983. Auparavant les mineurs rentraient chez eux sales (on les appelait d’ailleurs les « Gueules Noires ») et se lavaient dans un 1/2 tonneau surnommé ‘’caudron  en français chaudron‘’.Les vestiaires ou salle des pendus étaient une vaste pièce, très haute et très grande, où l’on suspendait les vêtements dans des paniers. Dès son arrivée, Les mineurs accrochaient leurs habits sur un petit crochet qu’ils remontaient avec des chaînes . Les vêtements étaient ainsi suspendus près du plafond où ils pouvaient sécher. Le mineur se changeait puis descendait faire sa journée de 8 heures. A son retour, il quittait ses vêtements et rejoignait ses camarades aux douches. Il s’agissait exactement d’un alignement de pommes de douche où chacun se lavait l’un derrière l’autre et où l’on s’aidait à se décrasser. Tous les soirs, quand les mineurs avaient fini de travailler, deux anciens mineurs (qui ne pouvaient plus descendre au fond) restaient laver les murs et le plancher avec des jets d’eau .

que reste t-il des terrils ?

Au nom de tous les terris
 
Ils sont encore 336, côniques ou plats, à jalonner la région et l’histoire. Jacques est Breton, et quand il posa ses valises sur la terre d’Artois, un matin de 1966, alors que les Houillères tournaient encore à un rythme très soutenu, il fut fortement impressionné par ces monts que les gens d’ici appellent terril, et les autres, terrils en prononçant le L. Depuis, ce professeur d’éducation physique est devenu un Artésien, un vrai, amoureux des gens du Nord et de leur environnement si spécifique. Jacques contemplait ces cônes réalisés par l’homme, et de puis, il les a photographiés car il ne pensait pas qu’un jour, quand les mines allaient cesser leur activité, des gens allaient se battre pour ne pas les raser. Par hasard des vents, des graines voyagent sur des milliers de kilomètres, avant de s’accrocher. Parfois, sur des terris où elles trouvent de bonnes conditions de croissance. A Cervin, le terril du 4 est devenu un refuge de plantes ordinairement trouvées dans le Caucase. Les arbres se développent et seule la forme générale, vue de loin, laisse supposer qu’il s’agit d’un terril. Le ministère de l’Environnement a le dossier en mains, afin de classer cet endroit en zone protégée. La mobilisation de la population à semble- t-il, porté des fruits.

C’est quoi une lampisterie ?

Lampisterie
En rentrant dans la lampisterie, le mineur prend un jeton sur la planchette et devient un numéro. Les jetons peuvent avoir trois formes:
– le carré pour le poste du matin (de 6h00 à 14h00),
– le rond pour le poste de l’après-midi (de 14h00 à 22h00),
– le triangle pour le poste de nuit (de 22h00 à 6h00 du matin).
Le mineur accroche son jeton au banc de charge et s’équipe avec sa lampe avant de descendre. Quant il remontera, il reposera sa lampe sous son jeton puis partira se laver. Dans la demi heure qui suit la dernière remontée de la cordée, le chef lampiste vérifie si sous chaque jeton il y a une lampe. Si une lampe manque, c’est que le mineur n’est pas remonté.

En quelle année fut dissous le charbonnage de France ?

La fin d’une époque …
Née en 1946, les houillères seront officiellement dissoutes le 1er Janvier 2008.
En 1947, les mines emploient 360 000 salariés et en 1959, la production atteint 59 millions de tonnes, record historique .Débute en 1960, la concurrence des énergies nouvelles et en 1963 la première grève nationale qui dura 35 jours. 1966 Le déficit de CdF dépasse le milliard de francs et en 1967, création de la Sofirem pour le reclassement des mineurs. Annonce en 1968 du plan Bettencourt de la réduction de la production de charbon. Coup de poussière à Liévin en 1974 qui fera 42 victimes.Les mineurs ne sont plus que 56 000 en 1983 et en 1990 , arrêt de l’extraction dans la régions du Nord et Pas-de-Calais.
Signature du pacte charbonnier qui décrète la fin de la mine en 2005 et il reste 15 000 mineurs. Fermeture en 2004 de la dernière mine en moselle.

Pourquoi ne trouve-t-on plus une mine de charbon en activité en France ?

Les mines de charbon qui ont connues de très belles années d’exploitation et de rentabilité ont été fermées les unes après les autres et ce déclin a commencé à partir de la fin des années 1980 jusqu’au 23 avril 2004 qui est la date de fermeture de la dernière mine de charbon en France qui était celle du puits de la Houve située à Creutzwald en Moselle.
La décision par les autorités de fermer progressivement la mine de charbon en France a reposé essentiellement sur des critères économiques car en effet, les mines françaises et leur coût d’exploitation en faisait une industrie qui n’étaient plus du tout rentable et ne rapportaient plus d’argent.
En effet, en 2004, lors de la fermeture de la dernière mine de charbon, le charbon issu des mines asiatiques notamment étaient 3 fois moins cher que celui obtenu en France et pour exemple on peut citer le prix de la tonne qui était de 50 euros en chine alors qu’il fallait compter 150 euros la tonne en France.
Les mines de charbon ont donc été fermées en France pour des raisons économiques liées au coût de revient du produit exploité et il devenait plus cher de produire du charbon au sein même de l’hexagone que d’en importer.

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