
Les cages ne contenant qu’une seule berline ne se rencontrent que dans les beurtiats ou les puits peu importants. Dans les puits profonds, on tend à augmenter le nombre de berlines, afin d’intensifier l’extraction. On a souvent G ou 8 berlines par cage, quelquefois davantage. On met en général 2 berlines par étage, presque toujours bout à bout, quelquefois 4 en 2 lignes ; pour 6 berlines on a en général 3 étages, pour 8 berlines 2 étages de 4 berlines ou 4 de 2 berlines. Le poids mort (cages plus berlines vides) représente au moins 50 % du poids total enlevé. Les cages sont constituées par un châssis en fers à T assemblés par des cornières. Les berlines sont immobilisées dans les cages, pendant la circulation, au moyen de barrières ; il est préférable en outre de caler les roues ou les essieux au moyen de taquets. Ces taquets sont effacés à la recette par le receveur, ou mieux automatiquement. Le câble est relié au plafond de la cage au moyen d’une pièce spéciale autour de laquelle il s’enroule, son extrémité étant solidement fixée au câble par une fourrure boulonnée (pour câbles plats), une ligature ou des anneaux de serrage. Pour les câbles ronds, la pièce autour de laquelle s’entoure le câble s’appelle une cosse ; elle est plate, circulaire à la base, étroite au sommet, munie d’une gorge dans laquelle se place le câble. On préfère souvent faire passer la boucle du câble entre des coins qui seront mis en serrage par une boîte conique autour de laquelle est enfilée la chape qui supporte la cage. Lorsque la cage repose sur les taquets de la recette, les chaînes se détendent ; on évite ainsi que le câble se replie, ce qui augmenterait considérablement son usure.
Au lieu de chaînes, on emploie parfois une tige centrale qui se termine sous une forte traverse au haut de la cage, ou mieux sous le ressort du parachute.







