la plus importante catastrophe

minière en France. 10/03/1906 : Courrières. (1 099 morts)

Les rescapés de la catastrophe de courrières

Courrières, du nom de la compagnie minière qui exploitait un gisement de charbon ; elle fait 1 099 morts sur les territoires de Billy-Montigny (fosse 2 dite « Auguste Lavaurs »), Méricourt (fosse 3 dite « Lavaleresse ») et Sallaumines (fosse 4 dite « Sainte-Barbe ») ; la cause est un coup de poussier , l’émotion qui s’ensuivit est à l’origine d’un vaste mouvement de grève qui déboucha sur l’instauration du repos hebdomadaire ; à partir de cette époque, les lampes à feu nu seront bannies.

Lampe de sureté

Suite aux catastrophes, on fait appel au chimiste Humphry Davy, le 26 Août 1815, ce dernier descend dans une mine afin de constater les dégagements naturels de « grisou  (méthane CH4) » par le charbon et se fait expédier à son laboratoire six bouteilles de ce gaz pour analyses. Il découvre que l’inflammation du gaz ne peut traverser des tubes longs et étroits et que cette propriété n’est pas modifiée si l’on diminue la longueur et le diamètre de ces tubes.  Il imagine donc également d’emprisonner la flamme par une toile métallique à mailles très serrées, remarquant que la flamme s’écrase sur les mailles, rendant impossible sa propagation vers l’extérieur. La première lampe de sûreté est née, son emploi se généralise dans toutes les mines d’Angleterre, de France et de Belgique. La Belgique, et particulièrement le Borinage, adopta 3 mois plus tard la lampe Davy, et fut mise en production dans notre pays fin de l’année 1816; en France, c’est en 1818. Elle fut employée en Belgique comme moyen d’éclairage jusque vers 1840.  En France, on la rencontre encore dans les mines vers 1880 et aux Etats-Unis, elle est utilisée dans certaines mines jusqu’à la deuxième Guerre mondiale.