Le cheval

Peut être la partit la plus délicate que j’aurais a raconter,
Quand je suis descendu en 1950 , il n’y avais plus qu’un cheval la ou je suis descendu, ils ont été remplacés pas des locos diesel , et c’était un bien car leur vie au fond bien que c’était un animal n’avait rien d’humain.
On le remontait jamais , si il remontait c’est qu’il avais fini la carrière et c’était pour le conduire a l’abattoir.
Celui que j’ai connu , avait ses habitudes, connaissait ses hommes ,
On en racontait beaucoup sur les chevaux , mais ils étaient très intelligents .
Les mineurs le connaissait très bien et chacun avait a cœur de lui apporter des petites friandises .
Quand on arrivait et qu’il était en plein milieu de la galerie , nous avons de la lumière et lui pas, ses yeux étaient habitués a la pénombre,il se faisait reconnaître parce qu’il secouait tout son corps en disant attention je suis la , par contre si vous aviez l’habitude de lui donner une friandise ,carotte, tartine,il ne vous laissez pas passer ,il bloquais le passage avec son derrière ,en se faisant comprendre , quand tu m’aura donner ce que tu me donne d’habitude je te laisserais passer.
Ont dit aussi qu’il savait compter , on lui mettait des berlines a tirer , il entendais le cliquetis quand les berlines se tendais , et si on en avait mis trop il s’arrêtait, on était obliger d’en décrocher .
Quand je passait avec le géomètre , le géomètre lui parlait comme a un homme , et je me souvient qu’il lui disait ,…..
On va te remonter , tu va aller dans une grande prairie ,avec de l’herbe bien verte,ou il y aura une jument et tu va gambader avec elle etc.
Et le cheval comme s’il comprenait secouait tout son corps, d’un air de dire merci.
Le maréchal Ferrand , le connaissait et le soignais de toutes les éraflures qu’il avait sur son corps, car les galeries a certains endroits n’était pas large.
Quand il était l’heure , le meneurs de chevaux ‘’meneux d’bidets’’ le détachait et lui disait aller va et il partait a l’écurie a toute vitesse ,on avait pas intérêt a se trouver sur son passage , on l’entendait venir de loin , il allais a l’écurie , manger son avoine bien mérité.
L’écurie était a coter de l’accrochage la ou tout le monde passait pour soit ,remonter ou ,aller au chantier , et on ne pouvait que passer à proximité.
Je ne m’étendrais pas trop sur ce chapitre , mais ça méritais d’être dit et raconté , tellement ses bêtes étais attachantes , et ses avec beaucoup de respect pour leur condition de vie ,que l’on a préférer les remplacer pas du matériel plus moderne.