Le plan de production et la politique de conversion du personnel des houillères

Vous avez. Monsieur le Directeur Général, fixé globalement la fin de l’extraction charbonnière dans notre Bassin entre les années 1980 et 83. Cette échéance découle d’une étude précise : le plan à long terme. Avant d’analyser les grandes lignes de ce document, pourriez vous nous dire comment on s’y prend pour mimer une étude de ce genre qui doit être tout de mémo tisse/ difficile ?

Dresser un plan à long terme

est en effet une tâche malaisée et il faut, lorsqu’on en a terminé, garder une certaine modestie devant les résultats et ne pas hésiter à les adapter au fur et à mesure que des éléments nouveaux apparaissent. C’est d’ailleurs ce que l’on a déjà fait en 1971 à partir du plan dressé en 1970.

Pour établir un plan, il faut partir de données de base. En ce qui concerne le plan à long terme du Bassin, nous avons tenu compte d’abord, et principalement, de notre connaissance du gisement. Bien sûr, bien des incertitudes demeurent sur le caractère exploitable ou non de telles ou telles ressources. Mais nous avons retenu les hypothèses les moins incertaines. Nous avons également retenu l’hypothèse d’une amélioration du rendement de l’ordre de 3 à 3,5 % par an. Nous avons tenu compte de l’évolution prévue des effectifs des ouvriers du fond. Et, en dernier lieu, des possibilités d’écoulement, encore qu’il soit très difficile de prévoir à très longue échéance l’évolution de la demande dans certaines catégories de charbon comme les charbons domestiques.

H Quels sont donc, à partir de ces données, les résultats auxquels vous êtes parvenu ? Pouvez-vous nous les exposer Unité de Production par Unité de Production ?

D’une façon générale, on peut

dire que le plan 71 est très peu différent du plan 70. Seules quelques durées de sièges ont été modifiées pour tenir compte d’une meilleure connaissance du gisement.

Je veux bien vous dire ce qu’il en est de chaque U.P., mais en soulignant tout de même que les indications que je vais vous donner ne sont pas d’une précision absolue et qu’elles sont susceptibles de révisions d’autant plus importantes qu’elles concernent des périodes plus lointaines.

D’Auchel à Valenciennes : gisements difficiles

Ainsi par exemple, devant les difficultés des mutations et des conversions à prévoir, nous avons été conduits à étaler dans le temps l’arrêt de la production des deux unités d’Auchel et de Bruay. L’U.P. d’Auchel pourrait poursuivre son exploitation jusque dans le courant du 1er semestre 1973 et celle de Bruay jusque vers la fin de 1975, mais avec une baisse de la production qui sera amorcée dès le début de 1974.

Dans l’U.P. de Lens, je soulignerai tout d’abord que l’unité maigre du 18 de Lens connaît des difficultés de gisement considérables. Si les prévisions plus favorables dans la cuvette de Vermeilles se trouvaient confirmées, l’exploitation pourrait se poursuivre jusque vers les années 75-77. Mais si les déboires continuent, un palier de production plus réduit devra être recherché et la durée de vie du siège remise en cause.

Par contre, des perspectives plus favorables dans le gisement gras du 3 de Lens et du 7 de Liévin ont permis de prévoir une augmentation de la production et de la durée de vie du 19 de Lens qui pourrait être maintenu à 6 ou 7 000 tonnes par jour jusque vers 1981-83.

On sait déjà que l’extraction du 13 de Nœux doit cesser au premier trimestre 1972.

Arrêt progressif de  l’extraction charbonnière

A l’Unité de Production de Courrières nous avons aussi fait des constatations opposées. Tandis que le niveau des ressources du 4 Sud semblait se confirmer, celui du 3 Ouest devenait très préoccupant. En ce qui concerne ce Siège, il n’est pas exclu qu’il faille réduire le rythme de production dans les dernières années.

L’arrêt, du siège 4 Sud reste prévu pour la mi-76, mais, si les reconnaissances en profondeur sont favorables, l’extraction pourrait être poursuivie par le 3 avec bowettes descendantes, après 1976.

A Ostricourt, par contre, peu de changement entre les deux plans. Le siège 2 d’Oignies sera toutefois prolongé d’un an, c’est-à-dire jusqu’en 1975. L’U.P. pourrait, semble-t-il, durer jusque vers 1983.

L’Unité de Production de Douai possède le gisement le plus difficile du Bassin. Les possibilités de progrès de rendement y sont réduites, le taux de mécanisation n’y est que de 40 % au lieu de 80 % pour le Bassin.

Les ressources exploitables, compte tenu de ces difficultés, permettent au mieux de maintenir jusqu’en 1976-78 l’exploitation de l’U.P. Encore cette échéance n’est-elle pas sûre.

En ce qui concerne ce secteur, il faut préciser que la diminution des effectifs attendue avec la mise en route de l’Usine Renault de Douai nous a incités à prévoir une diminution plus rapide de la production des Sièges Escarpelle et Déjardin : l’extraction du premier s’arrêtant en 74-75 et celle du second fin 76. Le puits du Midi ne dépassera guère fin 72. Notre-Dame et Dechy s’arrêteraient entre 75 et 77.

Les déboires du gisement et l’apparition du grisou nous ont conduits à avancer la descente à l’étage 476 de Barrois à la mi-72 et la réduction progressive de l’extraction à partir de 1975, avec arrêt vers 1978 au plus tard.

Les conditions d’écoulement et de valorisation de la production nous ont poussés, au contraire, à prévoir la possibilité d’une prolongation jusque vers 1977 de l’exploitation des gras de Gayant.

L’U.P. Valenciennes pour terminer…

Pour Valenciennes, la difficulté de conserver des effectifs suffisants, jointe à l’incertitude sur l’évolution de la consommation de charbons domestiques, nous imposent de nous réserver une souplesse de production.

10 millions de tonnes en 1975, 4 à 5 millions en 1980

C’est ainsi, par exemple, que le Siège d’Arenberg pourrait durer jusqu’en 78-79, mais serait le premier à arrêter si l’U.P. manquait de personnel.

Vieux-Condé s’arrêtera, vous le savez déjà, à la fin du 1er trimestre 1972.

Lagrange pourra être prolongé jusqu’à la mi-72 grâce à une petite récupération de ressources.

L’arrêt d’Agache est prévu pour la mi-75.

Enfin j’ai décidé de reprendre par la fosse Ledoux une partie du gisement profond de Vieux-Condé. Cette fosse devrait être la dernière en exploitation dans ce secteur.

Au total, comme je vous le disais en commençant, le plan 71 diffère peu de celui de 70. La production totale sera de l’ordre de 1 0 millions de t en 1975 et de 4 à 5 millions de t. en 1980. La différence la plus importante entre les deux plans est une augmentation de la proportion des charbons gras dans la production totale, conséquence de l’amélioration de la valorisation de ces charbons.

A propos d’Auchel et de Bruay, vous avez évoqué l’étalement des arrêts de production qui y ont été récemment décidés. Des souplesses semblables peuvent-elles être envisagées dans les autres Sièges du Bassin ?

Les arrêts des gros Sièges sont,

bien sûr, de nature à soulever des difficultés et, à la lumière de l’expérience d’Auchel-Bruay, nous avons recherché les possibilités d’allongement de la durée de nos exploitations. Celles-ci sont malheureusement peu nombreuses et ne concernent guère que les sièges qui produisent des charbons maigres.

En dehors des possibilités qui résulteront de la reprise d’une partie du gisement de Vieux-Condé sur Ledoux, les autres souplesses concerneraient :

—        l’U.P.   d’Ostricourt,

—        les fosses  Déjardin et Escarpelle,

—        le  Siège  Sabatier,

qui moyennant des investissements à décider en 1972 ou 1973 pourraient être prolongés de quelques années. Mais pour prendre ces décisions, il faudrait connaître l’évolution future de la demande de charbons maigres, et, à cet égard, nous devons être très circonspects.

Cokeries et centrales : avenir lié aux possibilités d’écoulement

Que pouvez-vous nous dire aujourd’hui, de l’avenir des cokeries, des centrales et des usines d’agglomération ?

En ce qui concerne les cokeries,

leur avenir est lié au niveau de la production des charbons gras et aux possibilités de vente de coke sidérurgique fabriqué à partir de charbons importés. S’il n’y a guère de problèmes pour le coke fait à partir des charbons gras du Bassin qui s’écoulera toujours sans difficulté, il n’en est pas de même pour le coke à façon dont la production dépendra de la façon dont son prix de revient se situera par rapport à celui des cokes produits par des cokeries modernes, type Dunkerque.

D’ores et déjà, on sait que la cokerie de Chocques, qui devait être fermée en 1969 et qui a connu un sursis à cause de la forte demande de coke des années 1969 et 70, sera définitivement arrêtée au début de 1972.

La cokerie d’Harnes suivra très probablement en 1973. La cokerie de Lourches par contre sera conservée pour l’approvisionnement des usines de Denain et Valenciennes d’Usinor. Les cokeries de Vendin et Drocourt dureront au moins autant que les sièges de charbons gras qui les alimentent.

Restent les cokeries de Mazingarbe et Waziers dont l’avenir dépend de leur compétitivité et des besoins de la sidérurgie. On ne peut actuellement se prononcer sur leur durée de vie.

L’avenir de nos usines d’agglomération est intimement lié à l’écoulement des charbons maigres. Or, cet écoulement nous cause actuellement quelques inquiétudes. Les prévisions optimistes que certains fondaient sur la stabilité relative de la consommation dans la région Nord – Pas-de-Calais sont en train d’être remises en cause, car nos ventes ont accusé depuis le début de 1971 une chute importante. La réalisation de notre plan en ce qui concerne les charbons maigres dépend essentiellement de la cadence de la diminution de cette consommation. Tous les efforts devront être faits pour tenter de la maintenir à un niveau raisonnable.

En ce qui concerne les centrales électriques, les annonces de tirage d’Électricité de France sont très élevées pour les prochaines années. Si bien que nous serons amenés à faire appel à des combustibles d’appoint, fuel ou gaz, pour assurer leur fonctionnement. Les 1re et 2e tranches seront encore en service après 1980.

Dans ce vaste tableau de l’avenir du Bassin que vous venez de dresser. Monsieur le Directeur Général, il reste un aspect que vous n’avez pas encore évoqué, celui du personnel des Houillères.

A ce sujet, vous avez indiqué que l’évolution des effectifs de la mine était une des données du plan de production à long terme. Et d’autre part, le plan de production à long terme conditionne la politique de conversion du personnel. Comment se présente cette politique pour les années à venir ?

Si   l’on  reprend  les  prévisions

du plan à long terme telles que je vous les ai exposées le mois dernier, on voit nettement se dégager trois secteurs dans le Bassin Minier pour lesquels les problèmes de conversion se posent ou se poseront de façon successive.

D’ores et déjà, on sait que des procédures spéciales ont été mises en œuvre pour résoudre le problème de la conversion du secteur d’Auchel et de Bruay dans lequel toute exploitation aura cessé à la fin de 1975.

D’ici 1975, 400 à 500 ouvriers du fond à convertir par an…

Mais avant que la conversion de ce secteur ait été menée à son terme, il faudra préparer celle de la zone importante qui s’étend de l’Escarpelle jusqu’au Siège Arenberg.

Et tous les problèmes posés par cette zone n’auront pas été résolus lorsque devront être abordés ceux de la zone centrale correspondant aux secteurs de Lens, Ostricourt et Courrières. A cette troisième zone peut être également ajoutée celle du Valen-ciennois, pour laquelle, on le sait, les perspectives d’avenir sont liées à l’écoulement des charbons maigres. Mais dans cette zone, qui traditionnellement manque plutôt de main-d’œuvre, on peut espérer que les problèmes seront moins difficiles à résoudre.

A ces problèmes qui découlent de la récession charbonnière, s’ajoutent ceux qui proviennent de l’industrialisation. L’effort dans ce domaine, qui a été effectué sur notre demande pressante, a obtenu des résultats suffisants pour provoquer un important appel de main-d’œuvre auquel nous devons partiellement

répondre puisque les entreprises, qui s’implantent dans la région minière, s’engagent généralement à embaucher pour une fraction de leur personnel des mineurs convertis.

Notre politique de conversion doit donc découler de ces deux données et d’une troisième, fondamentale elle aussi, qui est la nécessité de maintenir dans la mine les effectifs suffisants, en qualité et en quantité,

pour tenir le niveau de l’extraction charbonnière prévue, c’est-à-dire pour éviter toute accélération de la régression de notre production qui pourrait être lourde de conséquences.

Compte tenu de ce que vous venez de dire, c’est sans doute le problème de la conversion des ouvriers du fond qui est le plus délicat ?

Bien entendu, encore que son ampleur soit moindre qu’on ne le pense généralement. A ce sujet, et pour les cinq prochaines années, nous pensons qu’il faudra effectuer de 400 à 500 conversions par an (c’est-à-dire un peu plus que ce qui a été fait jusqu’à présent).

Ce niveau de conversion suppose qu’on généralise la retraite anticipée aux ouvriers de tous les Sièges au fur et à mesure qu’ils arrêtent. Il suppose aussi qu’on maintienne, jusque vers 1975, le niveau des ouvriers marocains aux environs de 4000, chiffre qu’il atteint actuellement, en le laissant décroître par la suite.

Mais ces conversions vont toucher des ouvriers re/ativement jeunes et cela risque d’affecter la pyramide des âges et donc l’équilibre de la production…

Nous continuerons malgré tout

à limiter le droit à la conversion à des ouvriers ayant atteint un certain âge, 32 ans par exemple pour les ouvriers productifs. Il n’en reste pas moins que pour maintenir la pyramide des âges, et pour permettre la conversion des ouvriers les plus âgés, il est nécessaire de procéder à l’embauchage en nombre limité de jeunes ouvriers originaires de la région, notamment de spécialistes, de préférence dans le secteur de Valenciennes et même dans celui de Douai. Contrairement à ce qu’on écrit quelquefois, les jeunes ouvriers ainsi embauchés bénéficient des mêmes avantages que les autres ouvriers des Houillères. La seule différence est que leur contrat est de durée limitée (généralement 5 ans), priais il leur sera donné les moyens de se reclasser à l’expiration du contrat.

Dans le même but nous nous efforcerons, notamment par des mesures de retraite anticipée, de résoudre les problèmes posés par les excédents d’ouvriers physiquement handicapés.

Et pour les ouvriers du jour ?

La   situation   de  ce   personnel

est plus difficile à définir. Elle est relativement précise pour les besoins des activités charbon, elle l’est moins en ce qui concerne les autres services, surtout pour  ceux  dont  l’activité  n’est  pas  directement  liée ou n’est plus uniquement liée à l’extraction.

… et 100 à 150 ouvriers du jour

Et dans ce domaine deux décisions importantes ont été prises. D’une part, le département des Ateliers Centraux a été autorisé à maintenir sensiblement le volume d’activité de ses ateliers, au fur et à mesure que les besoins de l’extraction diminuent. D’autre part, le département Infrastructures et Bâtiments (les anciens Services Constructions) a été invité à utiliser au maximum des ouvriers des Houillères, plutôt que de passer des commandes aux entreprises extérieures pour l’entretien des bâtiments et logements des Houillères.

Ces deux départements deviennent ainsi des instruments de la conversion au niveau du Bassin et permettent des mutations dans cet esprit. Compte tenu de ces décisions, le programme de conversion des ouvriers du jour, d’ici à 1975, peut se limiter à un niveau de 100 à 150 par an.

En   ce   qui  concerne  les   agents   de maîtrise,  que pouvez-vous nous dire ?

Pour les agents de maîtrise du

fond, la diminution de la qualification du personnel ouvrier a amené les Unités de Production à augmenter l’encadrement. C’est pourquoi le programme de conversion des agents de maîtrise du fond devrait se limiter jusqu’à 1975 à une vingtaine d’agents par an. Quant aux agents de maîtrise du jour et aux employés, ils ne posent pas de problèmes particuliers pour l’instant

La conversion doit s’effectuer sur la base du volontariat

• Au total, on peut donc parler d’un niveau de conversion de 500 à 600 agents par an. C’est, comme vous l’avez dit, un peu plus que ces années dernières. Pour atteindre ces objectifs, vous avez déclaré vous-même que la conversion entrait dans une «phase active». Comment cela va-t-il se traduire en fait ?

:   Le   programme  de  conversion

étant fixé, les zones géographiques d’application étant déterminées et les critères d’âge et de qualification à respecter étant également arrêtés, la conversion devra alors s’effectuer sur la base du volontariat. Et ce volontariat, c’est cela l’élément nouveau, devra désormais jouer sans aucune restriction de la part de la hiérarchie concernée.

Mais, allez-vous me dire, si on ne peut plus empêcher un ouvrier qui répond aux conditions de la conversion de quitter un établissement où son activité est très précieuse, il va en résulter une gêne et des

difficultés pour les établissements ou les services. C’est pourquoi, pour compenser cette gêne, un certain nombre de mesures seront prises comme, par exemple, des mutations pour lesquelles il sera fait appel largement au volontariat ; comme des formations qui, conjointement avec celles qui préparent aux conversions, seront mises en œuvre à tous les niveaux, dans le but de pourvoir les emplois rendus vacants ; comme enfin les embauchages, ainsi que je l’ai signalé tout à l’heure. La mise en œuvre de tous ces moyens, c’est-à-dire la réalisation des objectifs de conversion, reste confiée à la Direction du Personnel. Mais il est évident que toutes les Directions et Services doivent participer activement à cette action. C’est pourquoi j’ai demandé au Directeur Général Adjoint, M. Claret, d’assurer l’animation et la coordination de toutes les actions à mener pour assurer la conversion du personnel dans les meilleures conditions, tant pour le personnel que pour l’Entreprise.

Etes-vous. Monsieur la Directeur Général, optimiste sur la réalisation de ce programme de  conversion ?

Je suis bien entendu conscient

des   difficultés.   Je  viens   de   vous   parler de la  gène que vont éprouver les établissements et  les services. Je n’ignore pas non plus tous les problèmes personnels que pose, à chaque ouvrier ou cadre, une mutation ou surtout une conversion.

La diminution de l’extraction doit continuer à se faire en bon ordre

II s’agit de la transformation de toute une région et de toute une profession. Elle ne peut pas s’effectuer sans quelques difficultés. Puisse-t-elle du moins conti nuer à se dérouler sans heurts et sans drames. C’est la raison d’être de notre programme étalé dans le temps

Je voudrais souligner enfin que cette conversion du   personnel   s’inscrit  dans   l’effort  d’industrialisation de la région minière, auquel les Houillères participent très   largement.  J’ai   déjà   cité   les   activités  des   Ateliers   Centraux   ou   du   département   Infrastructures   et Bâtiments ; d’autres services des Houillères sont tournés   vers   la    conversion :    les    services   d’ingénierie (E.T.R.), les services d’informatique, d’organisation et de  formation  du  personnel   (O.G.I.P.).     Mais  il  y  a aussi   toutes   les   industries   nouvelles   créées   dans le cadre de la  Direction des Activités et  filiales  Industrielles, sans compter l’aide que les Houillères apportent aux nouvelles implantations industrielles dans la région minière. Je veillerai  personnellement a la coordination de tous ces efforts,  pour  que la diminution de   l’extraction   charbonnière   continue   à se faire en bon ordre et parallèlement au    développement des

activités nouvelles dans la région, activité nouvelles qui doivent assurer un niveau d’emploi correct. non Seulement aux mineurs converti, mais aussi à toute la population active de celle région et en particulier aux jeunes.