L’harmonie de LIEVIN

Harmonie et groupes de musique  :   Le  Liévinois   et  le  mineur  en  particulier  aiment  la musique. De tout temps il existait une saine émulation entre l’Harmonie Municipale (alors Fanfare Municipale) et l’Harmonie des Mines de LIEVIN. L’Harmonie Municipale a connu des succès à Routot (Seine-Maritime), Calais, Merlimont. Bien soutenue par la municipalité et bien dirigée par les défunts Joseph DENOYELLE, Jules LEROY entre autres, par Georges THOBOIS et maintenant par M. GAIGNEUR, elle donne des concerts chaque année, elle défile précédée par sa clique commandée par Eugène DILLY. Son homologue, celle des Mines, toujours encouragée par les dirigeants de la Société Houillère et de l’actuel groupe de Lens, a fait citer le nom de LIEVIN à Rome, sur les Champs Elysées, à Florence, en Angleterre, Salle Gaveau.Centenaire alerte (née en 1863) possédant sa salle propre le « Tabarin », à la renommée prestigieuse, car elle se classe en tête de la division nationale, elle vole de concert en concert, de défilé en défilé, de succès en succès sous la houlette de Norbert BERTHELEMY, de H. CITRAS et sous l’active présidence de M. Paul MORIN. Tous les Liévinois se souviennent d’ailleurs avec émotion du Couronnement de la « Muse du Peuple », spectacle fastueux où cinq-cents musiciens firent ce jour-là de LIEVIN la capitale musicale du Nord de la France (23 juin 1963). A ce spectacle était associée la Société Chorale de LIEVIN qui vit à un rythme accéléré depuis soixante-quinze ans. La Philharmonie de l’Amicale Laïque continue également sa carrière avec bonheur et sagesse. La musique se pratique également dans les cités, par exemple Galonné avec l’ancienne Espérance devenue la Fanfare Ouvrière si chère au regretté Paul BARAS, aussi celle du 3 de Lens avec la Fanfare Saint-Amé, dissoute en 1962. Musique classique certes, mais le piano du pauvre s’est taillé une part importante dans la hiérarchie musicale liévinoise. A la Symphonie des Accordéonistes Liévinois se joint le Club des Accordéonistes et les Canaris Liévinois. Ces trois sociétés bien vivantes apportent, elles aussi, au renom de LIEVIN… À la taille et au bas du pantalon des clochettes, un bonnet surmonté d’un chapeau d’apparat avec de longues plumes d’autruche et sont chaussés de sabots. Ils dansent au son d’une fanfare et distribuent des oranges. Le soir de la ducasse ils brûlent un « gilles » de paille et de chiffons, place Gambetta.  On connaît l’existence des Gilles depuis 1959 à LIEVIN, depuis CHARLES QUINT en Belgique.