
L’atelier d’Arras a produit des lampes de sûreté, des lampes électriques et des lampes à acétylène pour les mines du Nord-Pas-de-Calais. Ce petit atelier était situé au niveau des rues d’Amiens et des Chanoines à Arras et fut déplacé rapidement rue Constant-Dutilleux dans une usine plus vaste.
Détruite en 1914 et pour échapper aux combats, l’établissement d’Arras transféra son savoir faire sur Paris où elle poursuivit ses activités jusqu’en 1922 date à laquelle elle revint s’installer à Arras dans une nouvelle manufacture le long de la Scarpe au 25, boulevard Robert Schuman.
Après 1945, la manufacture est sommet de son activité, elle employait 500 personnes et en 1955 les ateliers d’Arras fusionnèrent avec la société parisienne Maxéi.
Renommée pour ses lampes à huile et à essence, la société Arras a également produit des lampes de sécurité à acétylène dont le fameux modèle Klein-Pujol. La manufacture d’Arras fabriqua également en grande série et ce jusque vers 1960 toute une gamme de lampes à acétylène à flamme nue avec un système de fermeture à étrier : les modèles T. Ces lampes reconnaissables à leur forme trapue et à l’arrondi de leur réservoir à eau ont été commercialisées en grand nombre par Arras et par de nombreuses autres sociétés comme Manufrance.
Vers les années 80, suite au déclin de l’activité minière, l’entreprise diversifia ses activités et ne comptait plus que 20 employés affectés à la fabrication de lampes. En 1998, Arras-Maxéi quitta le centre d’Arras pour une zone d’activité à la périphérie de la ville. Elle est maintenant spécialisée dans le traitement des matériaux industriels et ne fabrique plus de lampes.







